2020

Résultats et faits marquants en 2020

Dans ce dossier

@INRAE

Un article paru dans Scientific Reports, les chercheurs de l’UMR Modélisation Systémique Appliquée aux Ruminants - MoSAR (INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Paris) décrivent une méthode originale de modélisation basée sur les trajectoires de phase qui a été développée pour quantifier la capacité de résilience des chèvres laitières face à une perturbation (ici le changement de régime).

@NOVIMARK

Ce projet visait à déterminer les bases moléculaires de la virulence du virus SHV chez la truite arc-en-ciel. L’ensemble de ces travaux vient d’être publié dans deux articles dans la revue Frontiers in Microbiology.

@INRAE M. Dupont-Nivet

Les poissons ont développé au cours de l’évolution une remarquable diversité de mécanismes de contrôle du sexe phénotypique, allant de systèmes hétérogamétiques de type XX/XY comme chez les mammifères ou ZZ/ZW comme chez les oiseaux, à des systèmes polygéniques ou régulés par l’environnement. Chez la truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss), le sexe est gouverné par un système chromosomique simple (XX/XY) et le déterminant majeur du sexe est connu (gène sdY). Ce déterminisme génétique est exploité pour produire des populations d’élevage entièrement femelles (XX), plus intéressantes que les populations bisexuées. Cependant, des individus masculinisés sont régulièrement observés au sein de ces populations XX.

@INRAE  2017-0099 Bassin d'élevage de poisson en mer

Contrairement aux mammifères et aux oiseaux chez lesquels le sexe est déterminé à la conception par des chromosomes sexuels (X et Y étant les plus connus), il est fréquent chez les poissons et les reptiles qu’il soit déterminé, au moins en partie, par la température de l’eau à une période clé du développement. C’est le cas chez le bar, mais, de façon surprenante, la même température peut donner des mâles ou des femelles selon le moment du développement où elle est appliquée. C’est ce que montre une étude conjointe entre l’unité Génétique Animale et Biologie Intégrative (GABI, INRAE, AgroParisTech, Université Paris-Saclay) et le laboratoire MARine Biodiversity, Exploitation and Conservation (MARBEC, IRD, Ifremer, Université de Montpellier, CNRS), parue le 4 novembre 2020 dans la revue Ecology and Evolution.

@Jean Millet INRAE

Dans un article de synthèse paru dans la revue FEMS Microbiology Reviews, les équipes de l'unité de Virologie et Immunologie Moléculaires (VIM, INRAE/UVSQ/UPSaclay, Jouy-en-Josas) et de l’École Vétérinaire de Cornell University présentent la diversité des interactions entre les coronavirus et leurs récepteurs, notamment à travers la protéine virale spike.

@ Ladislav Simo

L’UMR BIPAR (INRAE-EnvA-Anses) du Laboratoire de santé animale vient de publier dans la revue Scientific Reports du groupe Nature un travail exceptionnel sur la description de nouvelles connections neuronales cholinergiques entre le système nerveux central et les glandes salivaires chez deux tiques du genre Ixodes responsables de la maladie de Lyme.

@ PeterPunk Fotolia

Face à l’inflammation chronique caractéristique de l’obésité, le placenta semble s’adapter en diminuant la production de cytokines pro-inflammatoires telles que l’IL-6 et la leptine associée à une réduction de l’infiltration macrophagique et leucocytaire.

@ P. Tixador (unité VIM)

Les prions de mammifères sont des pathogènes neurotoxiques formés d’agrégats d’une protéine de l’hôte anormalement repliée, la protéine prion ou PrP. Chez l’homme et les espèces de rente atteintes, différentes souches de prions sont recensées et peuvent coexister, en proportions variables, dans le cerveau. Les souches correspondent à différents conformères de la PrP anormale.

Métabolomes du foie et du cerveau chez la souris

L’obésité maternelle peut prédisposer aux pathologies métaboliques à l’âge adulte. Une perte de poids préconceptionnelle est recommandée aux femmes obèses, mais ses effets sur la croissance foeto-placentaire et la santé de la descendance à l’âge adulte sont encore peu connus.

Shadoo @ B. Passet

Dans une étude parue dans Scientific Reports, plusieurs collègues d’unités INSERM, du CEA et de l’unité GABI (UMR1313, INRAE/AgroParisTech/UPSaclay, Jouy-en-Josas) ont développé des souris FVB/N invalidées au locus Sprn, codant pour Shadoo, par utilisation de nucléases (ZFN), et analysé leurs phénotypes.

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